Le week end Elite par Cassandre

Voilà Voilà ! De retour sur la petite pointe des pieds. Pour vous parler de LA grosse sensation de la journée. Le championnat Elite: oui c’est vrai, il est un peu faiblard. Ok. Tout le monde a remarqué. On dit rien. Et malgré la belle performance des Molosses… Quel est le niveau réel de ce championnat ? Faudrait tromper personne quand même ! Peu d’écart d’une semaine à l’autre entre les premiers et les derniers. Certes, voilà un championnat vivant. Homogène. Un peu de suspens on veut bien. Mais à quel prix, celui du jeu ?

Prenez, la performance du Flash en Coupe d’Europe : Quand même bien loin du niveau d’antan. On les a pas reconnus devant un Blitz pas très effrayant. Pourtant, les hommes du Coach Dinglor se sont facilement imposés samedi soir en championnat ! En face, des Cougars dont on n’ose imaginer le niveau à l’échelle européenne. Trop c’est trop. Le Flash a tenté de se faire plus sérieux malgré les turnovers encore nombreux. Et parfois ça cale et ralle et puis ça clapote. Alors, la vieille machine redémarre. Les meilleurs acteurs vous les connaissez : Flash Delaval et Torel Cougar. Mais dans le fond c’était pas bien flamboyant. Marceline parvenait encore à tirer son épingle du jeu, écrasant tout sur son passage, dans un style Kancelien. A se demander quelle boucherie ferait aujourd’hui l’équipe Flash 2000 dans ce championnat. Peut-être que cette Elite manque d’un leader, d’un ogre. Tirant ses poursuivants vers le haut. Mais là ça suffisait ! Lax est même parti marquer sur 40 yards. Rendez-vous un peu compte mes amis ! Alors, le vieux Marceline a encore montré la voie. Doukouré, Saillant en profitent. Puis, le Flash s’est envolé avec Buquet à la fin. 33 à 07 pour le score. Avec le gardien, on a éteint les lumières et fermé les portes de Géo André. C’était fini pour cette saison pas très régulière. Maintenant. Dauphins, Spartiates et Molosses attendent le champion en titre sur leurs terrains. Les Cougars, on ose même plus leur annoncer ce qui les attend. Si ce n’est les barrages.

Alors que dire des Dauphins de Nice : à l’agonie la saison passée et qui postulent désormais pour une place en Playoff. C’est vrai, des changements d’importance ont eu lieu. Merci bien Chameroy, voilà la place qu’il méritait enfin. Mais sans doute aussi que le niveau à atteindre n’était pas si loin. Encore fallait-il le faire, très bien. Les Niçois sont arrivés très ambitieux sur le terrain, tout à fait légitime au vue de leurs dernières performances. Seulement voilà ! Thonon c’est dur. Et puis ça fait mal. Du costaud du leader qui reprend le flambeau. Au risque de se répéter semaine après semaine : le Football est un sport de contact. De combat collectif. Sans ces valeurs, jeunes pousses ! ne pensez même pas mettre un pied sur le terrain. Il faut se salir pour que ça gagne. Avec sérieux, toujours. Et aimer ça. Les Spartiates l’ont appris à leur dépend il y a 15 jours. Cette fois c’était au tour des gars de la côte : 31 à 02 pour le retour. Tout est alors relancé, puisqu’il faudra batailler jusqu’à la dernière journée pour arracher une quatrième place synonyme de Playoffs. Prenez vos billets : Dauphins vs Centaures c’est le 26 mai ! On en salive d’avance. Et pour tout ceux qui n’ont jamais vu les Argos 90 de Legault. Ces Black Panthers leurs ressemblent. Un peu. Tout du moins dans les intentions de jeu. Les Savoyards refusent de se mettre au niveau du reste du championnat 2012. Merci et très bon anniversaire à eux : 25 ans pour un sacre ?

Les Centaures n’ont pas raté la marche pour recoller aux Dauphins. Vous pensez bien ! Pourtant le match fut plus compliqué qu’espéré. C’est long les saisons. Surtout avec les changements de Quarterback, d’entraîneur, de président, le report des matchs (à l’extérieur !) et la Coupe d’Europe au milieu. Les Grenoblois sont alors arrivés un peu émoussés… De l’autre côté, les Argonautes ont tenté de démarrer leur saison. Mais rien. Même s’ils ont offert une belle opposition, en déplacement. Le compteur est resté bloqué. Leur performance laisse cependant présager des jours meilleurs. L’orage est-il passé ? Le niveau de jeu, lui, il se ballade. Il oscille. Sans conviction. Même si vous n’avez encore rien gagné cette année, tout le monde a sa chance. Et la liste est longue ! Les grosses machines du passé ont un peu disparu. L’âge d’or aussi… 26 à 22 pour un match joué sur un faux rythme. Les Centaures devront faire beaucoup mieux la prochaine fois pour accrocher le dernier carré. Ce sera face à des Spartiates peu convainquant cette semaine. De leur côté, des Argonautes en bien meilleure forme tenteront de décrocher un premier succès. Des Cougars à genoux se déplaceront au stade Carcassonne. Une future affiche de D2 ?

Et puis c’est sûr, on avait déjà décelé un peu de suffisance chez les gamins d’Amiens. On s’est vu trop beau trop tôt ? La jeunesse d’esprit et ses bons côtés avaient filé chez les Molosses. Encore pensionnaire du Casque d’or, la saison précédente, les voilà s’offrant une magnifique tête de prétendant que l’on croyait sérieux. La fessée reçu par les Picards à Thonon n’a pas servi de leçon ! Rien compris. Dans ce match très défensif, les attaques se sont longtemps cherchées. La coupure d’une semaine ayant sans doute déréglé quelques automatismes. Mais plus qu’un manque de rythme, un manque flagrant d’intensité. Le festival Mekri (2 interceptions) pour les Spartiates a bien eu lieu, mais l’on a surtout vu Shad partout ! Une grande classe, vraiment. Profitant il est vrai des approximations en terme de couverture et de plaquages Spartiates. Mais quand même : l’échappée était belle. Les parisiens avaient promis de prendre leur revanche après un premier passage en Baie de Somme : c’est chose faite ! Amiens pas la tête à son Football. Quelques drops, flags, imprécisions. Le temps de laisser le célèbre doute s’installer. Un très bon Corwin, une défense de fer, Asnières : plein d’envie et d’opportunité méritait tout. Et Oui, Shad fut ENORME !

Amiens, fort en potentiel n’a rien prouvé. Durand a voulu se débrouiller tout seul. Forcément, ça n’a pas marché. Le Karma n’était pas bon. La cohésion non plus ! Avec le niveau « équilibré » de notre championnat, tout reste encore possible. Bien sûr ! La vérité viendra, des urnes, et comme toujours des terrains.

Photo: Le Flash la semaine passée contre le Blitz par Lucio Persiani